Mon chemin vers la slow life et l’artisanat d’art
- Eve d'Hertog

- 11 juin 2024
- 5 min de lecture
J'ai depuis toujours- une passion pour les cultures et l’humain
Je suis Eve d’Hertog, passionnée des cultures, des rites, des langues et surtout des histoires humaines.
Je parle quatre langues couramment et me débrouille dans quatre autres. Ma langue maternelle c'est le néerlandais. (je suis originaire d'Anvers, en Belgique)Depuis toujours, je suis avide d’apprendre -surtout sur les autres, leurs rêves, leurs chemins. Apprendre leur langue, leur langage, c’est ma façon d’entrer vraiment dans leur monde.
Vivre autrement, déjà en Allemagne
Une vie choisie à mi-temps
Avec Uwe, mon mari allemand, on a longtemps vécu en Allemagne. Là-bas, on a fait un choix qui sortait des cases : travailler tous les deux à mi-temps. C’était notre manière de vivre plus vrai, plus proche des cycles de la nature, et des nôtres.
Montrer un autre exemple à nos enfants
C’était important pour nous, avec nos quatre enfants dans notre famille recomposée, de montrer qu’il existait une autre voie. Pas celle de la productivité à tout prix, mais celle de la vie, pleinement vécue, au rythme qui nous convient.
Un parcours riche, mais dans un monde trop rapide
Mon parcours professionnel a toujours tourné autour de la communication et des relations humaines. J’ai travaillé en banque, en cabinet de recrutement, pour des grands comptes, et même comme pro-consul dans une ambassade britannique. Des expériences riches, mais souvent dans un monde qui allait trop vite pour moi, centré sur l’efficacité plus que sur l’équilibre.
Madame Migraine entre dans ma vie
En 2016, une première migraine m’a clouée deux jours entiers. Le début d’un long tunnel : pendant huit ans, environ vingt jours par mois, je vivais « hors de moi », avec la douleur, les troubles de la vue, la fatigue, parfois la tristesse.
Les médecins ont fini par me dire qu’il faudrait que je m’y fasse, accepter m'ijcapacité de travail. Mais je ne pouvais pas. J’avais trop soif de vie, et surtout d’une vie qui ait du sens.
Slow life, bijouterie, et la rechute
Déjà engagée sur le chemin du slow, j’ai renoué avec la bijouterie en argent, un art que j’avais découvert auprès des Touaregs au Burkina Faso puis dans une école à Londres. Avec Uwe, sculpteur et artiste à ses heures, on a lancé eve & uwe.
Mais je me suis laissée reprendre par la vitesse, les logiques du marché, la productivité. Très vite, je me suis sentie prisonnière du business. Et ma « Madame Migraine », bien installée sur mon épaule, ne m’a pas lâchée.
Tout quitter pour se retrouver
Mon rêve, depuis mes études, c’était de vivre dans le Sud-Ouest. J’ai grandi en partie au Maroc, dans une école française, et étudié à Bordeaux. C’était ma langue, ma terre, my people.
Alors en 2022, à bout d'autres idées pour guérir, on a vendu notre maison en Allemagne en quatre mois et trouvé notre coin de paradis en Charente-Maritime. Tout s’est aligné avec une fluidité presque magique, et ça nous a mis du baume au coeur :)
Un long travail intérieur vers la guérison
Ici, je me suis engagée comme bénévole dans un grand centre social et socio-culturel. C’était ma façon de me reconnecter, de contribuer, de ne pas rester juste « malade ».
J’ai aussi entamé un immense travail sur moi. Je me suis fait coacher pendant neuf mois, un vrai voyage intérieur, parfois difficile, mais libérateur. Petit à petit, j’ai repris confiance en mes valeurs, en mes compétences, en qui je suis.
Madame Migraine, devenue Madame Modération
Il y a eu des matins sans migraine. Puis d’autres. Mais je ne peux pas dire que je suis guérie. Mon café créatif, aujourd’hui, c’est un pas de plus vers ma guérison. C’est un lieu à mon image, où je peux ralentir, respirer, et inviter d’autres à faire pareil.
Madame Migraine est toujours là. Elle est devenue Madame Modération, ma petite sentinelle bienveillante, qui me souffle à l’oreille quand je vais trop vite, quand je m’oublie. Et finalement, je crois qu’elle me protège.
Pourquoi la slow life et l’artisanat d’art ?
Cette maladie m’a appris la beauté et la force de ralentir, d’aller à l’essentiel, de simplifier. C’est devenu ma manière d’habiter la vie. Et c’est aussi la façon la plus juste, selon moi, d’accompagner celles et ceux qui créent, qui ont soif de vivre et qui veulent rester fidèles à leur authenticité.
Pourquoi j’accompagne les artisan·es d’art ?
Je crois profondément que l'art l’artisanat d’art c'est bien plus qu’un métier. C’est un levier pour transformer la société, retisser du lien, et réapprendre à consommer autrement, avec plus de respect pour l’humain et pour la planète. Juste un instant, imagine que les artistes seriant tous et toutes de nouveau au coeur de nos villes, au coeur de nos habitudes de consommation.... quelle joie ce serait de se rendre en ville, de consommer et de parlr aux personnes derrière les créations, écouter leur histoires ....
Vendre de l’art, c’est tout un art
Un artisan d’art ne vend pas qu’un objet ou qu’une solution à un besoin. Il ou elle vend un savoir-faire, des traditions, une originalité, et surtout de l’émotion.
Gérer une entreprise qui vend de l’art et de l’émotion, ça demande une posture particulière. Ce n’est pas ce qu’on apprend auprès des coachs business classiques.
Ma révolution douce
Je crois que chacun·e a sa place, son rythme, sa manière unique de faire, sans forcément entrer dans les cases que le monde impose.
J’ai créé la Révolution Douce, un accompagnement pour :
1. Repenser notre rapport au travail, vivre et créer selon nos envies, nos cycles et nos sensibilités.
2. Remettre l’artisanat d’art au centre, comme une manière de préserver notre humanité.
Aujourd’hui, où j’en suis
Aujourd’hui, je choisis de me concentrer pleinement sur mon café créatif et l’accompagnement en présentiel. Je veux avancer lentement, faire les choses bien, une étape après l’autre, dans un vrai esprit slow.
Mon accompagnement est aujourd’hui surtout tourné vers rompre la solitude des artistes, des créateurs et des artisan·es d’art. Créer des espaces pour se rencontrer, partager ses doutes, ses élans, et trouver ensemble l’envie de continuer à créer.
Mon mantra
« Trouve ton propre rythme, cultive ce qui t’anime, et ose créer ta place - elle t’attend déjà, quelque part. »
Envie de faire ta révolution douce ?
Si toi aussi tu ressens ce besoin, viens en parler avec moi. On peut commencer par un simple café, juste pour faire connaissance, sans pression. Et puis le reste se fera tout seul. Peut-être que venir aux rencohtres 'café des artistes' sera suffisant, peut-être que tu auras envie de quelque chose de plus poussé en matière d'accompagnement ou de partage. Tu peux m'écrire hello@lateliercalme.com ou passer au café :)



Commentaires